Amélie Affagard écume les salles de France et d’Europe et propage à chaque concert l’énergie féroce que sa voix, sa puissance scénique et son amour de la démesure tsigane lui ont fait accumuler en douze ans de métier.
Vous avez pu ça et là l’entendre fredonner la tempête dans les rues rouennaises de ses débuts, ou dans des formations comme « la familia », musique festive arabo andalouse, ou encore la compagnie du tire laine (swing gadgé, le new dékalé), dont elle est un membre plus qu’actif depuis 2005, et autres Aminches.
Pour autant, Amélie Affagard n’est pas qu’une voix. Avant de s’afficher sur le devant de la grande scène (maritime), cette prof de flûte à bec (spécialisée en musique ancienne, s’il vous plait), a fréquenté dès son enfance les bancs du conservatoire Régional de Rouen, puis plus tard de la Fac de musicologie.
Encouragé par Jacques PETIT, duquel elle suivra assidûment les cours d’écriture, elle propose très tôt à ses différentes formations d’interpréter ses propres compositions, fortement ancrées dans le folklore des musiques du monde, qu’elle réinvente au grès de ses voyages et de ses rencontres.
De même, et outre la chanson, l’artiste est également passionnée par les danses traditionnelles du monde entier et organise régulièrement des stages (avis aux amateurs).Elle intègre le collectif des Vibrants défricheurs en 2013 au sein du Gros Bal puis du Bal Zétwal.
En 2013, après dix huit belles années d’une riche et flamboyante expérience scénique en groupe sur les planches de nombreuses salles européennes, elle crée sa propre identité, et se produit depuis sous son propre nom. Elle prépare pour l’heure l’enregistrement du deuxième opus de ses compositions.
Comblée, donc, en douze ans, de mélodies et repue de concerts vertigineusement énergiques, une corde (sensible) manquait pourtant à son arc : celle, pure et cristalline, de l’univers enfantin. Elle crée alors en 2004 la compagnie Zaméliboum, qui vient de terminer l’écriture de son sixième spectacle musical jeune public.